L’UFSE-CGT appelle à des journées de mobilisation du 18 au 31 octobre 2022 pour des revalorisations salariales et pour les libertés syndicales.

Salaires, Retraites, Libertés syndicales : toutes et tous dans les mobilisations le 18 octobre !

 

Réunies ce 12 octobre, les commissions exécutives des trois composantes de la CGT Fonction publique — Union fédérale des Syndicats de l’État, Fédération des Services publics, Fédération de la Santé et de l’Action sociale — affirment leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières.
Elles condamnent les réquisitions ordonnées par le gouvernement, qui constituent une atteinte inacceptable au droit de grève garanti par la Constitution.

Une fois de plus, le gouvernement agit en fonction des seuls intérêts du grand patronat, en acceptant d’ailleurs qu’il laisse pourrir la situation par son refus d’ouvrir des négociations avec les représentants syndicaux des grévistes.


Nous appelons nos syndicats à manifester leur solidarité concrète, par leur présence auprès des grévistes, par la participation aux initiatives de soutien à la grève et contre la répression, par le soutien financier à la lutte.


Avec les personnels de nos champs professionnels, c’est aussi en élevant le rapport de force pour la satisfaction de nos revendications que nous apporterons notre contribution à la lutte exemplaire engagée dans les industries pétrolières.

Les élections professionnelles du 1er au 8 décembre prochain, et la campagne électorale sont aussi une étape de lutte et d’expression des revendications.

Nouvelles coupes dans les droits à l’indemnisation chômage ; refus d’augmenter les salaires et pensions, d’instaurer l’égalité professionnelle ; volonté forcenée de reculer l’âge de départ en retraite ; poursuite des réformes régressives dans la Fonction publique : alors que les profits et les prix flambent, le gouvernement poursuit sur tous les fronts sa politique de classe au service du capital. Les projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale confirment la mise en œuvre d’une nouvelle séquence d’austérité budgétaire. Celle-ci prendra probablement la forme d’une adoption autoritaire à coups de 49-3, démonstration supplémentaire de la fuite en avant gouvernementale.

Une telle situation appelle la construction résolue du rapport de force par le débat avec les personnels dans le cadre des heures d’information syndicales et assemblées générales, par la recherche de l’unité la plus large possible sur la base des exigences revendicatives.

5 bonnes raisons de se mobiliser pour des augmentations de salaire #grève18octobre

1. L’inflation
Les prix augmentent rapidement, l’inflation s’installe aux alentours de 6% (Insee). Or dans le même temps les salaires n’augmentent pas.
Les agent·e·s de catégorie A et B de la fonction publique ont perdu plus de 10 % de pouvoir d’achat en une décennie en raison du gel du point d’indice.

2. Les qualifications
Gagner des hausses de salaire pour toutes et tous c’est reconnaître nos qualifications, notre engagement professionnel et notre plus-value.

3. Les injustices
Mobiliser pour des hausses générales de salaire c’est aussi lutter contre les injustices et l’arbitraire de l’individualisation de la rémunération.

4. La protection sociale
Obtenir des hausses de salaires c’est aussi assurer le financement de notre protection sociale. C’est par nos cotisations que nous finançons nos assurances sociales (chômage, maladie, retraite…).
Des milliards d’euros pourraient être dégagés grâce à une hausse de 3,5 % des salaires (6 milliards), à l’augmentation du point d’indice et à l’intégration des primes dans la fonction publique (12 milliards), et au respect de l’égalité salariale femme-homme (5,5 milliards).

5. Les actionnaires
Plus de salaires pour celles et ceux qui travaillent, c’est moins de dividendes pour les actionnaires.
En 2021 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires du CAC40. C’est un record. Ces sommes colossales permettraient de rémunérer 1,94 millions de salarié·e·s au salaire médian (35 804 €/an cotisations patronales incluses).

 

Préavis_de_greve_des_18_au_31_octobre_2022

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