Boycott du CSAM du 16 mars 2023

Monsieur le Président du CSAM,

Toutes les organisations représentatives ont unanimement décidé de boycotter le Comité social d’administration ministériel (CSAM) du 16 mars pour plusieurs raisons.

En premier lieu, en raison du contexte social qui mérite un traitement de la part de la Première ministre à la hauteur des attentes du monde du travail. En effet, ce premier comité social d’administration est convoqué alors que l’ensemble des salarié.es du public et du privé sont engagé.es dans un mouvement massif de refus du projet de réforme des retraites du gouvernement.

Depuis maintenant plusieurs semaines, des milliers d’employés, de salariés et de fonctionnaires se mobilisent pour dénoncer le projet de réforme des retraites profondément injuste.

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population dont ceux des personnels que nous représentons et qui aspirent à partir à la retraite en bonne santé et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Les agents réaffirment leur refus de la réforme et leur détermination à avoir un système de retraite juste, financé par un autre partage des richesses.

Au niveau local, ce boycott va de pair avec l’exaspération et la lassitude des personnels tous services confondus, en rapport aux conditions de travail qui continuent de se dégrader…

Force est de constater que les projets de restructuration mal menés, sans étude d’impact et sans conduite du changement persistent, générant de la souffrance pour un certain nombre d’agents comme c’est le cas au SIG et à la DINUM.

Vous vous doutez bien que ces conditions de travail dégradées qui perdurent dans vos services n’aspirent pas les agents à travailler plus longtemps, l’urgence pour eux est bien ailleurs.

Vos éléments de langage et votre communication ne cachent en rien les réalités du terrain.

Qu’avions-nous à gagner, pour les personnels, pour le service public à participer à ce CSAM ? Rien, à l’évidence !

Pour toutes ces raisons et parce que nos mandats nous engagent, nous refusons, dans ces conditions, de valider votre conception du dialogue social qui consiste à passer en force sur tous les sujets.

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